des explications sur l'innovation en Islam - al bida'a et existe t-il de bonnes bida'a en islam

L'innovation en Islam, définition de la bida'a, existe t-il de bonnes bida'a en islam, Preuves par les savants de l'existence de la bonne innovation

des explications sur l'innovation en Islam - al bida'a et existe t-il de bonnes bida'a en islam

I- Qu'est ce que la définition de la bida'a ?

Bid3a dans la langue arabe c'est ce qui a été fait sans équivalent antérieur. Comme par exemple quelqu'un qui a fabriqué le premier avion, nous dirons qu'il a fait une bid3a, qu'il a innové quelque chose. Bid3a dans la Législation Islamique veut dire ce qui n'a jamais été mentionné ni dans le Coran ni dans les agissements,paroles ou approbation du Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam. Par exemple, prier en assemblée pour tarawih est une bid3a dans la Chari3ah. Voilà pour la définition de la bid3a dans la langue arabe et dans la Chari3ah

II- Toute bid3a est mauvaise ou existe t-il de bonnes bid3a ?

-Preuves par les textes de l'existence de la bonne innovation :

Allâh dit dans le Qour'an "wa ja3alnaa fi qouloubi l-ladhiina t-taba3ouhou ra'fatan wa rahmatan wa rahbaniyatan ibtada3ouhâ mâ katabnahâ 3alayhim 'illa btighâ'a ridwâni l-Lâh» souratou l-Hadid verset 27 dont la traduction est "Nous avons créé dans les cœurs de ceux qui l'ont suivi une bienveillance, une miséricorde et un monachisme qu'ils ont innové; Nous ne leur avons pas ordonné; ils ne l'ont fait que par recherche de l'agrément de Allâh". Cette 'ayah est une éloge pour les musulmans de la communauté de 'Iça 'alayhi salam car ils étaient des gens ayant beaucoup de compassion et de miséricorde pour autrui et pour le fait qu'ils aient innové le monachisme qui est un éloignement quasi totale du bas monde au point même qu'ils ne se mariaient pas pour pratiquer continuellement l'adoration de Allâh. Allâh fait leur éloge en mentionnant qu'ils ont bel et bien innové le monachisme : Allâh ne fait pas l'éloge d'une chose qui est mauvaise, cette 'ayah est donc une preuve que la bonne innovation existe

Le Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam a dit "man 'ahdatha fâ 'amrinâ hâdhâ mâ layça minhou fahouwa radd" qui veut dire "Celui qui innove dans votre religion que voici, quelque chose qui n'en fait pas partie, alors elle sera rejetée" rapportée par Al Boukhari et Mouslim que déduisons nous de ce hadith ? Si une chose innovée ne fait pas partie de la religion, elle est une chose qui sera rejeté car en contradiction avec la religion premièrement. Si une chose innovée fait partie de la religion elle est une chose qui sera acceptée car en adhésion avec la religion deuxièmement. Ce hadith est donc de même une preuve de l'existence de la bonne innovation.

Jabir ibn 'Abdi l-Lâh nous dit "Qala raçoulou l-Laah sala l-Lâhou 3alayhi wa s-salam man sanna fi l-'Islâmi sounatan haçanatan falahou 'ajrouhâ wa 'ajirou man 3amila bihâ min ba3dihî min ghayri 'an yanqousa min 'oujourihim chay'oun wa man sanna fi l-'Islâmi sounnatan say'atan kâna 3alayhi wizzrouhâ wa wizzrou man 3amila bihâ min ba3dihî min ghayri 'an yanqousa min 'awzzârihim chay'" dont la traduction est "Le Messager de Allâh sala l-Lâhou 'alayhi wa salam a dit "Celui qui instaure dans l'Islam une bonne tradition,il aura sa récompense et une récompense chaque fois que quelqu'un la pratiquera après lui sans qu'il soit diminué quoi que ce soit de leurs récompenses, et celui qui instaure dans l'Islam une mauvaise tradition, il se chargera de son péché et d'un péché chaque fois que quelqu'un la pratiquera après lui sans qu'il ne soit diminué quoi que ce soit de leurs péchés"" rapporté par Mouslim. Le hadith est clair : celui qui instaure en Islam une bonne tradition aura une récompense et celui qui en instaure une mauvaise aura un péché. Il existe donc les bonnes innovations et les mauvaises innovations. Et cette parole n'est pas spécifié par l'époque du Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam, simplement car dans le hadith il nous dit "En Islam" et pas "en mon temps" ou "pour cette occasion". Et l'Islam n'est pas limité à un temps particulier ou une occasion, par conséquent sa phrase sur les bonnes traditions instaurées et les mauvaises est plus vaste que cela.

-Preuves par les comportements des compagnons vertueux et des pieux du Salaf

1- à l'époque du Califat de 3Oumar ibn al Khattab, les musulmans priaient tarawih seul ou en petit groupe comme ils l'avaient toujours fait lorsque le Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam était vivant, mais n'était pas tous dirigé par un Imam. 3Oumar a eu alors l'idée de les réunir derrière un seul Imam, il l'a fait, puis lorsqu'il a vu tous les musulmans priaient derrière un seul Imam il a alors dit "Ni3mati l-bid3atou hadhihi" ce qui veut dire "quelle bonne bid3a (innovation) que voici !" rapporté par Al Boukhari dans son Sahih. Il s'agit donc d'une innovation et 3Oumar lui-même l'a qualifié de bonne bid3a en utilisant le terme "bid3a". Al Ghazali dans Ihya 3Ouloum Ad Din et Ibn al Jawzi dans Talbis Iblis ainsi que d’autres ont pris en référence cet acte de 3Oumar pour argumenter sur le fait qu’il y a des bonnes innovations. 3Oumar parlait bien d’ici d’un sujet religieux et non pas d’un sujet linguistique, alors les gens qui allèguent « il s’agissait de bid3a dans la langue dont 3Oumar parlait ici » est fausse.

2- L'ajout des points sur le Moushaf de Yahya ibn Ya3mar, un successeur ayant pris la science des compagnons dont 3Abdou l-Lâh ibn 3Oumar. Abou Dawoud dans son livre Kitab al Masahif a dit "le premier à avoir ajouté les points sur le Moushaf est Yahya ibn Ya3mar". Il s'agit là d'une innovation, et tous les Moushaf aujourd'hui sont avec des points : allons-nous les enlever ? Ou allons accepter qu'il s’agisse d'une bonne innovation accepté par unanimité de la communauté musulmane ?

3- 3Outhman ibn 3Affan a ajouté le deuxième appel à la prière du vendredi qui ne se faisait pas à l'époque du Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam, comme le rapporte Al Boukhari. Et depuis, tous les musulmans font cela. C'est bien une innovation.

4- Abou Bakr a réuni tout le Qour'an en un seul Livre appelé Moushaf, après la bataille contre Mouçaylama car beaucoup de gens qui connaissaient par cœur le Qour'an furent tués durant cette bataille. C'est une innovation de même, jamais faite à l'époque du Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam.

- Preuves par les savants de l'existence de la bonne innovation :

1- An-Nawawi nous dit dans son livre Tahdhîb al 'Asma wa loughat «al-Imâmou Chaykhou l-moujma3ou 3alâ Imâmatihi wa jalâlâtihî wa t-tamakkounihî fi anwa3il 3ouloum wa barâ3atih Abou Mouhammadin ibni 3Abdi l-3Aziz ibni 3Abdi s-Salam wa radiya 3anhou fi akhiri kitabi l-Qawa3id al bid3atou mouqasimatoun ilâ wajibatin wa mouharramatin wa mandoubatin wa makrouhatin wa moubaha wa tariqou fi dhalik an tou3rada l-bid3atou 3ala qawa3idi Chari3ah fa indakhalat fi qawa3idi l-ijâb fahiya wâjiba aw fiqawa3idi l-tahrîm fa mouharrama awin nadbi famandouba awil makrouhi famakrouha awil moubahi famoubâha» ce qui signifie «L'Imam le Chaykh,celui dont les gens sont unanimes sur le fait qu'il mérite ce statut d'Imam et sur sa posture majestueuse et sur sa maîtrise de différentes sciences de l'Islam et son immense science, Abou Mouhammad fils de ^Abdou l-3Aziz fils de 3Abdou s-Salam que Allaah lui fasse miséricorde a dit à la fin de son livre Al-Qawâ3id l'innovation se classe en obligatoire,interdite,recommandée,déconseillée,indifférente et la voie qui mène à cela c'est de mettre l'innovation face au jugement de la voie de l'Islam: si elle dans la catégorie de ce qui est obligatoire alors elle est obligatoire, si elle entre dans la catégorie de ce qui est interdite alors elle est interdite,si elle entre dans la catégorie du recommandée alors elle est recommandée,si elle entre dans ce qui est déconseillée elle est déconseillée,si elle entre dans ce qui est moubah elle est moubah». Donc An Nawawi et al 'Izz ibn 'Abdi Salam soutiennent que l'innovation peut être de 5 sortes différentes ! Le moyen de savoir de la mettre en face de la Chari3ah.

2- Ibnou 3Abidin a dit dans son livre Radi l-mouhtari 3ala dourri l-Moukhtar «faqattakouna bid3atou wajibatan kanasbi l-adîlati li raddi 3ala l-firaqi dallah wa ta3alloumi nahwi l-moufhili l-kitâbi wa s-sounnah wa man doubatan ka ihdaathi nawi nibâtin mâdrasatin wa koulli ihsânin lam yakoun fi sadri l-'awwal" qui veut dire «Il se peut que la bid3ah soit obligatoire,comme de quérir les arguments contre les groupes égarés et d'apprendre la grammaire qui mène à comprendre le Qour'an et les hadith. Ou bien recommandé» et le Shaykh continue dans la classification de la bid3a.

3- L'Imam Al Bayhaqi et Ach Chafi3i : l’Imam Al-Bayhaqi rapporte dans son Manaqib, cette parole de Ach Chafi3i: « Les innovations sont de deux types : l’un est ce qui est innové et qui rentre en conflit avec le Livre, la Sunna, un rapport d’un Compagnon ou un consensus ; cette innovation est un égarement. L’autre type est ce qui est innové à partir du bien et qui ne rentre pas en conflit avec quoi que ce soit de ce qui est précédemment cité; il s’agit alors d’une innovation qui n’a rien de blâmable » Abou Nou3aym rapporte une parole similaire.

4- Le Hafidh, le Prince des Croyants dans la science du Hadith, Ibn Hajar al 'Asqalani a dit "La signification première de l’innovation est ce qui est produit sans précédent. Ce terme est employé dans la Loi par opposition à la Sunna, ainsi elle est blâmable. De manière précise, si elle fait partie de ce qui est classé comme désirable par la Loi, alors c’est une bonne innovation (hassana), tandis que si cela fait partie des actes blâmables, alors c’est une innovation blâmable (mustaqbaha), sinon elle tombe dans la catégorie de ce qui est permis (mubah). Elle peut être classée dans les cinq catégories connues" dans son livre Fath al Bari qui est le commentaire de Sahih Boukhari

5- L'Imam Ibnou l-Athir al Jazari a dit dans al Nihaya fi Gharib al Hadith wa l-Athar "L’innovation est de deux sortes : l’innovation de guidance et l’innovation d’égarement (bid’atu hudâ wa-bid’ati dalâla). Tout ce qui va à l’encontre des commandements d’Allâh et de Son Messager se trouve dans la sphère du blâme et de la condamnation. Et tout ce qui rentre dans ce qu’Allâh et Son Messager ont recommandé en général se place dans la sphère du mérite. Tout ce qui n’a pas de précédent comme l’extrême générosité ou l’extrême bonté sont des actes méritoires. Il n’est pas permis de dire qu’un tel comportement va à l’encontre de la Loi car le Prophète a stipulé qu’il sera récompensé quand il a dit : « Quiconque institue une bonne coutume en Islâm (man sanna fîl-islâmi sunnatan hassana) aura une récompense ainsi que celle de tous ceux qui l’auront suivi ». De même, il a dit : « Quiconque institue une mauvaise coutume en islam (waman sanna fîl-islâmi sunnatan sayyi’atan) recevra un châtiment ainsi que celui de ceux qui l’auront pratiqué ». Il s’agit des cas où l’acte contredit ce qu’Allâh et Son Messager ont commandé… C’est dans ce sens que le hadith « toute innovation est égarement » est compris : il signifie, tout ce qui s’oppose aux bases de la Loi et qui ne correspond pas à la Sunna"

6- Pour finir, bien qu'il y ait encore beaucoup d'autres savants que je pourrais citer, je vais finir avec la parole de Ibnou Taymiyah qui a dit dans son livre Darou Ta3aroudi al 3aqil wa an naql « Ce qui contredit les textes [Qour-ân et Hadîth] est une innovation (bid’ah) par accord des musulmans, quant à ce qui est connu comme ne les contredisant pas [c’est-à-dire les textes], cela n’est pas appelé innovation (bid’ah) –blâmable-.[L’Imâm] Ach-Châfi’i a dit : Les innovations sont de deux sortes :

L’innovation qui contredit le Livre (le Qour-ân), ou la Sounnah, ou l’Unanimité (Ijmâ’), ou les textes (athâr) de parmi les compagnons du Messager de Allâh. Celle-là est l’innovation d’égarement.

Et l’innovation qui ne comporte pas de contradiction avec aucun de ceux-là, et celle-ci peut-être bonne (haçanah). Pour preuve la parole de ‘Oumar [Ibnou l-Khattâb] : « Quelle bonne innovation que cela ».

Cette parole ou ce qui en est semblable a été rapportée par Al-Bayhaqi avec une chaîne de transmission authentique (sahîh) dans [son livre] Al-Madkhal »

III- Le hadith "Toute bid3a est un égarement" est-il une preuve que toute innovation est forcément une innovation d'égarement ?

- Premièrement il est très dangereux pour les gens du commun de tirer des jugements directement des textes, car ils ne connaissent ni le contexte des textes, ni leurs causes, ni les subtilités de la langue arabe de l'époque des compagnons, ni la portée du texte (général, particulier, spécifique, abrogeant, abrogé ...), ni tous les textes qui concernent le domaine de ce texte là etc etc. Il faut laisser ça aux savants et ne pas venir essayer d'argumenter avec des textes, sauf si ce sont les arguments utilisés par les savants.

- Deuxièmement, citer ce hadith ainsi est une tromperie car le hadith est tronqué. Le hadith en entier dit "Méfiez vous de ce qui est innové ! Certes, toute innovation est une bida’a et toute bida’a est une déviation"

-Troisièmement, est-on plus savant que 'Oumar ibn al Khattab, 'Outhman ibn 'Affan, Abou Bakr As Siddiq, Yahya ibn Ya'mar, An Nawawi, al 'Izz ibn 'Abdi Salam, Ibn Taymiyah, Ibn al Athir al Jazari, Ibn Hajar al 'Asqalani ? Ils avaient tous connaissance de ce hadith, pourtant cela ne les a pas empêché d'affirmer qu'il existait des bonnes innovations : c'est bien qu'il y a une explication de ce hadith montrant qu'il ne vise pas dans l'absolu que toute chose innové est égarement.

Maintenant entrons dans l'explication de ce hadith. An Nawawi dans Charh Sahih Mouslim nous dit que le terme "toute" de ce hadith est à portée général, mais qu'il est ensuite spécifié par d'autres textes légalisant les innovations lorsqu'elles sont en concordance avec les enseignements du Coran et de la Sounnah. C'est ce qu'on appelle en Usul al Fiqh "3am al khass" c'est à dire que le texte est général mais ensuite spécifié par d'autres textes, il ne peut donc pas être absolu sans exceptions ni particularités. Les exemples de ce type sont très nombreux, dans la Sourate an-najm il est dit « L’Homme ne possédera que ce qu’il aura acquis par ses efforts. ». Pourtant d’autres textes affirment que nous recevons des récompenses lorsque quelqu’un prie pour nous, lorsque les anges prient pour nous, durant la prière sur le mort qui est faite pour nous, lorsque l’on a laissé une œuvre de charité comme une mosquée ou une aumône après notre mort. Donc nous savons que de manière général la personne a ce qu'elle a acquis par ses efforts, mais nous savons par d'autres textes venant spécifié ce premier texte, qu'il y a d'autres sources de récompenses… De la même manière, dans la Sourate al-anbiyâ il est dit « Vous serez vraiment, vous et ce que vous adorez en dehors de Dieu, le combustible de l’Enfer. ». L’expression « ce que vous adorez » ne peut pas être prise dans un sens général sinon on devrait considérer que 'Iça 'alayhi slam, sa mère 'alayhi slam et les anges que les gens ont adorés en dehors de Dieu, iront tous en Enfer. Pourtant nous savons par d'autres textes qu'ils n'iront pas en Enfer car ils font partie des vertueux et nous savons par les textes que les vertueux vont au Paradis. Donc ce texte a encore une fois une portée général spécifié par d'autres textes. Et aussi dans le hadîth qui dit « Celui qui prie avant le lever du soleil et avant son coucher n’entrera pas en Enfer. ». Cela ne signifie pas que si on prie seulement la prière de Subh et la prière de ‘Asr nous sommes protégés de l’Enfer même si l’on néglige toutes les autres obligations, car d'autres textes nous disent que négliger des obligations ou accomplir des péchés peuvent nous mener à l'Enfer ! Et ainsi de suite.

IV- At Tark : ce que le Prophète a délaissé

Ce que le Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam a délaissé n'est pas forcément interdit. En effet il a pu délaissé une chose par coutume, comme lorsqu'il n'a pas mangé Ad Dabb alors qu'il laissait ses compagnons s'en nourrir, un compagnon lui a alors demandé par scrupule "est-ce interdit ô Messager de Allâh ?" le Prophète a alors répondu "Non mais ce n'est pas de l'habitude de mon peuple". Il a aussi délaissé des choses par oubli comme lorsqu'il oublia sala l-Lâhou 'alayhi wa salam une partie de la prière et que les compagnons lui ont demandé si la prière a été diminué. Il a aussi délaissé des choses parce qu'il n'y a pas songé, comme lorsqu'il faisait le discours sur un tronc de palmier et qu'on lui construisit un minbar sans que cela vienne de son idée et ainsi de suite. Donc ce n'est pas tout ce que le Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam a délaissé qui est interdit, mais ce qui est interdit, c'est ce sur quoi il y a un texte qui l'interdit ou ce sur quoi il y a une menace de châtiment et ceci en accord des savants des 4 écoles. Ce n'est pas ce que le Prophète a délaissé, pas du tout. Aucun savant n'a dit cela. Comment le Prophète sala l-Lâhou 'alayhi wa salam aurait-il pu faire toutes les choses qui nous sont licites ? C'est humainement impossible. Les sources de la Législation sont au nombre chez les 4 écoles (ils en ont d'autres que ces 4 mais ces 4 sont unanimement reconnu) qui sont : Le Coran, la Sounnah, l'Unanimité et l'analogie. Il n'y a pas dedans ce que le Prophète a délaissé, ce n'est donc pas une source de législation. Ensuite la Sounnah chez les Ousouli c'est : ce que le Prophète a fait, dit et approuvé ainsi que ses gestes. Il n'y a pas dedans ce que le Prophète a délaissé. Donc on ne peut pas se baser sur le fait que le Prophète a délaissé quelque chose pour dire "ceci est interdit" car ce n'est pas une source de Législation, ce n'est pas la Sounnah chez les savants du Fiqh et ce n'est pas ainsi que l'on déduit un interdit chez l'ensemble des savants.

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